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Historique de l’industrie brassicole au Canada et début des microbrasseries au Québec

  • Patrice Schoune
  • 1 déc. 2020
  • 3 min de lecture

Tout à commencer lorsque les colons se sont installés en Nouvelle-France, dont une grande partie buvait du vin. Néanmoins, dans la plupart des foyers, on retrouvait un mélange appelé bouillon, ayant pour résultat une bière primitive.

Les raisons de la fabrication de la bière au Québec sont diverses. En effet, selon l’historien Benjamin Sulte, cela est du à l’origine des premiers colons puisqu’ils provenaient de France où le vin et la bière sont très populaires. Cependant, pour d’autres, cette fabrication serait due au climat non propice au développement des vignes et aux coûts d’importation trop élevés.


Au fil du temps, le brassage est passé d’un art ménager à une pratique industrielle ou artisanale. Effectivement, au début il était pratiqué leur des occasions spéciales ou pour le propre plaisir des ménages. Ensuite, les premières brasseries sont apparues.

C’est en 1646 que le brassage est devenu plus qu’un art ménager. Assurément, le frère Ambroise débuta la fabrication de la bière à partir de cette année.

Ensuite, Jean Talon fonda la première brasserie commerciale du Canada afin de minimiser la dépendance des colonies envers le brandy qui était importé. Cependant malgré l’essor qu’il a connu, sa brasserie ferma ses portes cinq ans après.


Apparition des brasseries modernes au Canada


En 1786, John Molson créa sa propre brasserie à Montréal. Lors de sa première année de production, les ventes ont dépassé de moitié ses perspectives. Lors de sa seconde année, sa production a triplé, passant ainsi que 258 tonneaux à près de 14 000 gallons. La brasserie Molson gagna en prospérité avec les années. Par ailleurs, elle possédait plusieurs auberges et cafés qui devaient s’approvisionner uniquement à cette dernière.


Ensuite, la Brasserie Dow vit le jour en 1830, dans le domaine de La Prairie, lorsque William Dow et son frère prirent la relève de Thomas Dunn. Cependant, en 1867, un médecin confirma que l’une des bières de la brasserie provoqua la mort de plusieurs personnes. Par conséquent, les consommateurs ont arrêté de boire de la bière de cette brasserie, ce qui l’a conduite à fusionner avec la Brasserie O’Keefe. Cette dernière ayant intégrée la Brasserie Molson.


La troisième brasserie à voir le jour sur l’île de Montréal est la Dawes Brewery. Elle est restée une entreprise familiale pendant quatre générations.

Enfin d’autres brasseries ont vu le jour comme la Brasserie Labatt, O’Keefe, Alexander Keith, Sleeman, ….


Essor des grosses brasseries


Début du XXème siècle, la Canada adopta une loi de prohibition qui interdit la fabrication et l’importation de boissons alcoolisées. Face à cette contrainte, la contrebande d’alcool est apparue. De plus, la prohibition entraîna la chute de plusieurs petites brasseries qui n’ont pas su s’adapter. Par conséquence, les Brasseries telles que Molson, Labatt et Carling dominaient le monde brassicole, aussi bien canadien que québécois.


Apparition des premières microbrasseries au Québec


Début des années 80, les 38 brasseries encore existantes appartenaient à Labatt, Molson ou à Carling-O’Keefe. Les consommateurs étant rassasiés de ce type de bière qui ne goûte rien, se sont tournés vers les bières européennes qui avaient beaucoup plus de goût. C’est dans cette optique que de petites brasseries artisanales sont nées. Elles ont su attirer les consommateurs qui étaient et sont toujours à la recherche de caractère et de qualité.

C'est ainsi qu'apparaissent au fil du temps la brasserie Massawippi (1986), Lion d’Or (1986), Le Cheval Blanc (1987), les Brasseurs du Nord (1987), les Brasseurs GMT (1987), McAuslan (1989),


En 1990, André Dion et Serge Racine achète la brasserie Massawippi ; les équipements vont déménager à Chambly et elle sera renommée Unibroue, la Ferme-Brasserie Schoune (1994), la brasserie Seigneuriale (1994), la Barberie (1997)

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